dimanche, mai 20, 2007

Gâteau et mauvais coup

Qui d'entre nous n'a pas fait de mauvais coup adolescent ? Laissez-moi vous en raconter quelques-uns.

Et vous, quels mauvais coups avez-vous déjà commis ?

Leçon de piano

De chez mes parents, ma meilleure amie appelait des inconnus pour leur offrir des cours de piano, pendant qu'en arrière fond, je jouais n'importe quoi au piano ... (Ma mère avait en vain tenté de me faire suivre des leçons de piano). Inutile de vous dire qu'on n'a pas fait fortune avec ces cours de piano.

Pizza

Oups ! Je me rappelle aussi que cette même amie a déjà fait livrer une pizza extra large peperoni chez des voisins avec mon accord tacite; cela se passait aussi chez mes parents.

Il faut dire que, dans le temps, les restaurants de pizza ne demandaient pas notre numéro de téléphone et que l'afficheur n'existait pas.

Gâteau

Cette amie et moi avions eu la bonne initiative de préparer un beau gâteau, très appétissant, pour son frère et ses amis de gars.

Le hic, c'est que nous avions volontairement substitué au sucre du sel. C'est la même couleur après tout.

Et nous voilà tous à table. Nous servons de généreuses portions de gâteau à toute la gang. Et nous attendons, en nous retenant sagement de pouffer de rire, que ces garçons commencent à savourer le gâteau.

Au lieu de crier Pouah! Immangeable ! voilà que certains garçons commencent à nous complimenter. Quelle déception !

12 commentaires:

La Souimi a dit...

J'étais en visite chez ma grand-mère maternelle. Elle était ménagère dans le presbytère d'un magnifique petit village des Cantons-de-l'Est: Austin. Petit village à côté de St-Benoit-du-Lac, endroit rempli de pommiers. Alors donc, lorsque nous la visitions, il fallait toujours être des plus tranquilles pour ne pas "énarver" Monsieur le Curé. Chez mon autre grand-mère, ça swignait car j'avais 65 cousins donc, pas le temps de s'ennuyer. Mais au presbytère, c'était long, long, long....
J'avais 4 ans, j'étais espiègle, je m'amusais dehors avec mon frère mais je m'ennuyais à la longue. Alors donc, un moment donné, je suis entrée par le solarium et j'y ai vu une grosse manne de pommes.
J'ai vécu, à ce moment-là, ma première crise de boulimie hehehehe....
Probablement parce que j'en avais assez d'être si tranquille et de devoir rester le corps drette et les oreilles molles, je me suis VENGÉE! J'ai vu cette immense manne de pommes et j'ai pris une croquée dans chacune des pommes. Oui, oui, de la première à la dernière. Je ne sais pas comment j'ai fait, j'étais maigre comme un pic, manger tout ça. Chose certaine, je l'ai fait très, très volontairement.
Voir la panique dans les yeux de ma mère à l'époque. Oh boy! Le curé a été le premier à rire et à rire et à rire. Une chance. Alors, ma grand-mère a fini par éclater de rire en disant qu'elle allait faire de la compote.

J'étais vraiment espiègle à cet âge. Une autre fois, mes parents m'avaient amenée au salon funéraire car la tante de mon père était mort. Son pauvre oncle Ti-Tur se retrouvait veuf. Moi, je ne connaissais pas cet oncle, je ne l'avais jamais vu. Alors, nous étions à côté de la tombe de la vieille tante et Ti-Tur (chauve avec des taches sur le crâne) est apparu. Moi, dans un élan des plus spontanés, j'ai crié:R'garde papa, l'Monsieur a des taches de jus de pipe sua tête!" Tout le monde a éclaté de rire. Ma mère voulait fondre de honte. Mon père, pas plus fin, m'a dit:" Parle pas si fort, tu vas réveiller la morte." J'me rappelle, j'me cachais la face dans le veston de mon père pour rire, rire, rire, à chaque fois que je levais les yeux, je voyais le crâne de Ti-Tur, je riais, je riais, je riais. Tellement que mon père a dû me sortir de là par respect pour la défunte.
Même maintenant, à chaque fois que je vais dans un salon funéraire, je ne peux faire autrement que de penser au vieil oncle Arthur que je n'ai vu qu'une seule fois dans ma vie.

On organise des retrouvailles dans ma famille et je crée un film composé de vieilles photos. Imaginez ma réaction lorsque mon père m'a envoyé volontairement et sans me prévenir la photo de Ti-Tur. J'ai tellement ri! J'en ris encore.

Marchello a dit...

Miss Souimi, tu a déjà raconté cette anecdote des pommes, sur ton site j'imagine. Je trouve toujours ça génial.

Annette tu appréciais les mauvais coup et tu savais choisir tes amies qui les faisait. Je devine le petit monstre qui passe pour un ange. C'est pas péjoratif.

Annette a dit...

Marchello,

Tu as vu juste. Derrière mon côté angélique se cache parfois un gentil petit monstre, ce qui rendait parfois mon père un peu fou ... de rage.

La Souimi a dit...

Bien oui, Marchello, je me souviens de l'avoir racontée, l'anecdote des pommes, mais je ne pensais pas que c'était sur un blogue. Je commence à radoter il faut croire. Mais c'est peut-être aussi parce que j'adore cette histoire et le fait que j'agissais avec toute une spontanéité.

Annette, j'étais aussi un gentil petit monstre. Je parlais de ça, justement, avec mon conjoint ce soir. Ce sont ces "petits monstres" qu'on devrait laisser ÊTRE. Mais dans notre éducation, nous avons dû refouler, inhiber ce côté spontané et créateur relié à cette attitude espiègle et totalement en confiance avec la vie. Les années nous ont rendues sages... Sauf que là, j'ai conscience que l'image que mes parents ont voulu de moi n'est pas nécessairement celle qui me plaît. J'l'aimais, moi, le "petit monstre." Est-ce la même chose pour toi?

Annette a dit...

Souimi,

Très juste ce que tu écris. Je l'aimais également ce petit monstre. D'ailleurs, mon mari a dit que c'est ce côté espiègle qui l'a charmé (et qu'il m'a encouragé à exprimer!).

Au fait, très mignon ton histoire de pommes. Celle-ci montre aussi ta curiosité : tu as voulu essayer plusieurs pommes !

Une femme libre a dit...

J'adorais les animaux, ma mère pas. J'en ai caché des bestioles dans ma chambre, dans la cave, dans la garde-robe. La notion de secret, d'interdit, le plaisir de retrouver mes amis en cachette. Une fois, une gerbille s'était échappée. Ma mère se plaignait d'entendre du bruit dans l'armoire et me prenait à témoin. Je lui disais que je n'entendais rien du tout et pourtant je l'entendais très distinctement la gerbille! J'ai fini par la rattrapper avec de la nourriture.

J'avais même réussi à cacher un petit chien trouvé pendant plusieurs jours avant que ma mère ne le découvre!

Mais en général, j'étais fort sage et je lisais tout le temps, ce que ma mère me reprochait (elle prétendait que je m'abîmais les yeux). J'avais donc pris l'habitude de cacher des livres partout et quand j'allais jouer dehors (ce que ma mère approuvait), j'en sortais un de sa cachette pour lire tranquillement!

Anonyme a dit...

Annette,

Oui, je sais...tu ne me vois pas, mais j'ai la main levée !

Ben non, Annette, je n'ai jamais fait de mauvais coup ! Tu ne me crois pas ? Tant pis ! Ça ne change rien, j'en ai pas fait.

André.

Annette a dit...

André,

Je dois avouer que cela me surprend un peu. Avec ton tempérament affirmé, tu n'as pas dû être un petit ange tous les jours... Peut-être pas de mauvais coup, mais peut-être autre chose ?

Anonyme a dit...

Annette,

Je suis « l'Angendré...»

André.

Anonyme a dit...

Annette, tes mauvais coups sont tout doux, cute même, j'en ai fait plusieurs avec le select Club des Saucisses...quelques-uns comme accroché un vélo à un arbre, peinturé l'auto d'une amie avec dans la gouache ou mieux remplir une auto de popcorn...! et là je pourrais t'en compter pendant des pages et des pages...le bon temps!

Annette a dit...

Je suis contente d'avoir dans mon réseau de contacts l'ange-André, ainsi qu'un membre fondateur du sélect Club des Saucisses. Dommage que l'internet n'existait pas dans le temps car je n'ai rien pu trouver dans google "club des saucisses".

Annette a dit...

Femme libre était fort sage, pas encore libre... Je vous imagine bien aimer lire, puis écrire, ce que votre blogue reflète bien.