Tous les repas, c'est pareil : ma fille ne veut pas manger.
Mon mari a donc eu l'idée de lui offrir comme surprise deux petits chocolats si elle mange, du moins ses macaronis préférés.
Moi ? Je suis de l'ancienne école qui préférerais la laisser jeûner. Après tout, lorsqu'elle aura faim, elle finira bien par manger et se montrer moins difficile.
A nouveau, mon mari et moi aimerions que vous passiez au vote, vous blogueurs :
- Pour ou contre une surprise à tous les repas ?
- Pour ou contre la laisser jeûner si elle refuse de manger ce qu'il y a sur la table ?
- Que faire pour que ma fille de 3 ans mange ?
9 commentaires:
Annette, qu'est-ce qu'elle n'aime pas manger?
Les enfants n'aiment plus la viande et je crois qu'on ne doit pas les forcer mais s'interroger sur leur instinct. On nourrit les animaux avec des farines carnées et pleine d'antibiotique pour des motifs strictement mercantile. C'est questionnant.
Les légumes n'ont jamais eu la faveur chez les enfants: mettre du fromage sur le brocoli c'est un truc. Faut les motivés sans les punir.
Manger est une fonction naturelle, utiliser le baton et la carotte ne peut qu'envenimer les choses.
C'est pas facile, avec mon gars je négociais: genre encore trois bouchers et tu pourras passer au dessert ou fini ton assiette et tu pourras sauter ton bain ce soir.....lol. C'est pas facile.
Selon moi, les deux solutions sont bonnes... dépendamment de la situation.
Si votre fille est difficile dans ses goûts, un incitatif est de mise.
Si votre fille est capricieuse, le jeune est de mise.
Un enfant qui ne veut pas manger un plat qu'elle aime normalement, c'est un caprice. Je crois que l'on ne doit pas remédier à un caprice par une récompense.
Dans ce cas-ci, Annette, je vous donnerais raison...
Mais c'est mon avis!
J'pense que ton conjoint ne m'aimera pas. Pour la deuxième fois, je vais le contredire...
J'étais un bébé et une très jeune enfant "anorexique". La nourriture me levait le coeur. Je me souviens très bien que ma mère me punissait parce que je ne finissais pas le contenu de mon assiette. J'étais maigre comme un clou. Ma grand-mère arrivait chez nous et disait à ma mère:"Cou donc, tu ne la nourris pas, cette enfant-là? Elle est tellement maigre qu'elle va casser." Puis elle me regardait avec un air de dégoût...
Un jour, j'ai fini le contenu de mon assiette. Mon frère a tout de suite averti ma mère de l'heureux événement. Elle sautait de joie, elle était si contente!
J'ai alors capté, à l'âge de 4 ans, qu'il fallait que je me bourre. J'ai continué. Et quel a été le résultat? Tu peux lire la suite de mon histoire sur mon blogue, sous la rubrique Mangez!
Alors, tu comprendras que je t'appuie à 100%. Tu as tellement raison!
Souimi,
J'avais déjà lu le billet de ton blogue traitant de la nourriture. Bien que pour moi le poids n'ait pas représenté un problème, je me suis permis quelques gâteries supplémentaires dont j'avais envie suite à la lecture de ton billet.
Marchello,
Ma fille n'aime rien manger d'autre que des sucreries... On va en parler avec sa pédiâtre pour obtenir des conseils. Celle-ci a déjà suggéré de lui offrir des collants lorsqu'elle mange. Mais on a utilisé ce truc pour les bonnes nuits sans réveil, et les collants ne font pratiquement plus effet...
Il y a des domaines dans la vie de tout individu qui lui appartiennent entièrement et qui font partie de son intimité et où il faut le laisser tranquille et ne pas intervenir. Le sommeil, la nourriture et l'élimination en font partie. Dès le plus jeune âge et pour la vie. On ne touche pas à ces domaines-là, on ne s'en mêle pas. On offre de bons aliments à l'enfant et il lui appartient de chosir ce qu'il veut ou ne veut pas manger. Si on n'a pas d'aliments camelote, les choix seront bons pour sa santé. Et il y a des jours où on a moins faim, d'autres plus. On n'oserait jamais scruter l'assiette d'un adulte comme on se permet de faire pour un enfant. On ne penserait jamais dire à un invité de prendre une bouchée de plus s'il veut son dessert ou bien de goûter au moins ce délicieux plat qu'on lui a préparé. On est poli et respectueux avec un adulte. Si un enfant avait droit au même respect, il s'occuperait très bien de se nourrir lui-même à sa faim avec la nourriture offerte et il n'utiliserait pas ce moyen facile comme un instrument de chantage ou pour obtenir l'attention de ses parents.
Dans les familles nombreuses, celles où on met les plats sur la table et chacun se sert, celles où le parent n'a aucune idée qui a mangé quoi et en quelle quantité, il y a fort peu de problèmes alimentaires.
Cher Femme Libre, difficile de ne pas être d'accord avec ton point de vue. C'est idéal.
Le problème c'est que quand c'est le temps de bouffer et que ça mange pas, sitôt la vaisselle finie, ça viendra et c'est l'éternel recommencement.
Si on laisse un plateau de fruit en permanence, c'est bien mais si l'enfant ne bouffe que ça, c'est incomplet.
Je suis d'accord que c'est tellement personnelle, la bouffe!
Femme Libre, ce que tu dis est fameux! Je crois que si l'adulte faisait davantage confiance aux choix des enfants, il y aurait bien moins de problèmes.
Je crois fermement que les interdictions amènent les abus et les obsessions. Mon beau-frère a imposé un paquet d'interdictions alimentaires à ses enfants. Bien mes 2 nièces, un jour, alors que j'avais apporté comme dessert des beignets chez ma belle-mère, se sont cachées et ont mangé 4 beignes chacune! Même chose avec les croustilles ici. En visite chez moi, elles se garochent dans le plat comme si elles sortaient d'un jeûne d'un mois.
Mes filles n'ont jamais vécu cela car je n'en ai jamais interdit l'accès. Elles mangent à leur faim et elles restent minces.
Probablement que mes problèmes ont fait en sorte que je n'ai pas voulu que mes filles vivent la même chose. J'ai toujours beaucoup cuisiné sainement donc, elles ont inculqué en très bas âge, des goûts variés. Et sans que je ne leur dise, elles ont toujours trouvé la poutine dégueulasse. C'est tant mieux...
En fait, je leur donne la liberté que je n'ai jamais eue... Puis il n'y a pas de problème avec les sucreries parce que si je n'en achète pas, il n'y en a pas. Mais j'en achète toujours les fins de semaine,question de ne pas créer une interdiction. Puis elles en mangent à leur rythme. La routine est intégrée depuis toujours et elles gèrent elles-mêmes le sac d'Oréo et le sac de chips par semaine. C'est une habitude.
Crains pas, tu dis que ta petite ne mange que des sucreries. Mais si tu installes une routine et qu'au bout de 2 jours, il n'y en a plus de sucreries, elle devra bien manger autre chose. Elle aura faim. Enfin, je pense.
Ah! Ah! vos commentaires vont dans un sens que j'aime :-)
Même mon mari qui vient de lire les réponses trouve que cela a bien de l'allure (tant mieux!).
Connaissant son côté entêté, je ne suis pas encore persuadée qu'il suivra vos conseils.
Je me promets de consulter la pédiâtre de ma fille qui a trois jeunes enfants et un côté pratique.
Mon mari n'aura pas trop le choix de se rallier je pense.
Première lecture, premier commentaire, suite à ton message sur le blog "Tout pour elles".
J'ai été éduquée selon le principe "si tu n'as pas faim pour la viande / les légumes/la soupe", tu n'as pas faim pour le reste. Donc, en cas de caprice À table, pas de souci, pas de sermon: on ne me forcait pas, mais ensuite, il n'y avait rien d'autre avant le prochain repas.
Pour les plats que je n'aimais pas c'était le principe "un petit peu pour goûter". Histoire de permettre d'èduquer le goût.
Je truove que c'est une bonne solution et je l'emploierai plus tard avec mes propres enfants.
Je ne partage par contre pas la méthode "faire ce que l'enfant veut". Mon petit neveu qui n'a "pas faim" quand il s'agit d'un plat retrouve par hasard tout son appétit pour réclamer "un yayout au suc'"... et ses parents l'autorisent même à en prendre deux "parce que sinon tu comprends, il ne mange rien". Je ne trouve pas normal qu'un enfant impose sa volonté, et pense qu'il est possible, en général, de trouver un compromis constructif, afin que les repas ne tournent pas à la crise quotidienne. Bonne chance avec ta fille!
Bises, Lea
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