« un développement qui répond aux besoins du présent sans compromettre la capacité des générations futures de répondre aux leurs.»
Dans l'espace, chaque habitant de cette terre a, en théorie, le même droit humain aux ressources de la Terre. Dans le temps, nous avons le droit d'utiliser les ressources de la Terre mais le devoir d'en assurer la pérennité pour les générations à venir.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Développement_durable
PIB et croissance de la population
La croissance du produit intérieur brut et de la population sont des mesures étroitement suivies sur la scène économique. Toute baisse ou ralentissement de ces croissances sont des menaces qui rendent les industriels frileux.
Or, d'un point de vue environnemental ou développement durable, on pourrait a priori penser qu'un ralentissement de la consommation et donc, de l'épuisement des ressources de la terre, laisserait plus de ressources aux générations futures.
Toutefois, comme un économiste me le faisait remarquer, lorsque la croissance de la population active diminue, on fait souvent face à un vieillissement de la population. Les travailleurs doivent alors assumer une partie du poids financier des employés ne faisant pas partie de la population active et retraités, ce qui n'est pas du développement durable.
Il n'y a donc pas de solution facile aux problèmes de société. Voir mon article précédent 'Vieillissement de la population ou bombe à retardement'.
10 commentaires:
Bonjour Annette, ton texte porte à réfléchir. C'est vrai qu'il n'y a pas de solution facile. Aussi il y a un gros problème.
Récemment des scientifiques avertissaient la communauté. D'ici une quarantaine d'années les mers et océans seront vides de leurs ressources car les activités de l'hommes les "assèchent"! Notre bon gouvernement de droite tourne le dos à Kyoto! Les riches s'enrichissent de plus en plus et les pauvres s'appauvrissent...
En fait le système ne marche pas parce que c'est les entreprises qui nous gouvernent car leur mercantilismes les rends riches et puissantes et nos gouvernements, eux ils nous gèrent.
Ils doivent dire de gros mercis aux entreprises qui les rançonnent. Alors les Lobbys des entreprises empêchent de faire avancer les lois qui nous permettraient de jouir de nos ressources sagement.
C'est l'anarchie qui règne.
N'avons nous pas la compétitivité, la performance et la compétition en grande estime alors que l'entraide, la coopération, la collaboration et le partage nous sauveraient. Excuse le gros commentaire mais ce sujet me touche particulièrement.
Bonjour Annette,
je vais commenter ce texte sous peu. Là, je viens te présenter un très bon blogue que tu ne connais peut-être pas encore: « Journal de bord d'une camionneuse », http://camionneuse.blogspot.com/
C'est un site très intéressant.
À pelusse!
André.
Annette,
Es-tu venue lire ma réponse concernant ta suggestion à propos de de mon ancien blogue ?
Ce soir, je ne peux pas publier de message sur mon blogue, car Google m'a avisé qu'ils étaient en train de procéder à certaines modifications reliées à un transfert vers la version « Bêta ». On me l'a offert il y a environ 4 heures, soit vers 22 heures, merceredi. Ils doivent m'aviser par courriel, une fois les travaux complétés... Dommage, car je voulais publier sur les élections américaines et sur « les erreurs militaires » d'Israël, en Palestine.
J'espère que Google ne « scrappera » pas par erreur ce dernier blogue encore fonctionnel! Avec la façon dont on désinfercte nos hôpitaux...tout est possible!
Bon lever,
André.
Oui j'ai vu ta réponse. J'aime bien le chat et ai choisi cette photo : les oreilles et les yeux indiquent que j'aime bien écouter, même si par un blogue, on commence par exprimer des opinions.
Annette,
Quand on parle de développement durable et de tout ce qui se termine en « able », on peut facilement devenir de petits « Pilate », si on s'en lave trop les mains, à la suite des quelques gestes apparents que l'on fait comme individu, comme groupe, compagnie ou société.
Tu as bien raison, le développement durable et toutes les notions qui gravitent autour constituent un domaine fort complexe. Cependant, quand on parle des générations futures au regard du développement durable, intelligent, rationnel, il ne faudrait pas se limiter à nos enfants et à leurs petits enfants. Car, s'y limiter ou même aller plus loin dans le temps serait très égoiste, radin même! Ce serait beaucoup trop à courte vue, selon moi.
D'autre part, Annette, dis-moi donc ce qu'il en advient, quand on utilise une ressource non renouvelable comme le pétrole, le fer, le cuivre, l'uranium, etc ? Qu'est qui est raisonnable, dans le cas de l'utilisation de ces matières épuisables ? Une consommation de l'un de ces biens, qui garantirait des réserves pendant encore mille ans, serait-elle, selon toi, une consommation raisonnable?
Maintenant, oublions un instant les gaz à effet de serre, etc, mais pensons aux fruits que l'on peut extraire de la terre: certains se renouvellent, comme le poisson, la forêt, etc, d'autres pas, notamment ceux que j'énumérais tout à l'heure.
Une consommation raisonnable des biens dits renouvelables, dans la mesure où cette consommation se fait dans des conditions optimales, pourra se faire sur des millénaires et bien au-delà et ne cause donc pas de problème.
Par contre, que faisons-nous de l'utilisation des biens non renouvelables? En prenons-nous un peu pour nous, afin d'en laisser un peu à nos enfants et aux leurs ou, au contraire, les laissons-nous tout simplement là?
André.
P.S:
J'ai beaucoup de difficulté à écrire dans ce petit carreau qui nous est réservé pour laisser des commentaires.
A.T.
André,
Tu soulèves de bonnes questions. J'aimerais beaucoup avoir des réponses...
Annette,
moi, j'aimerais beaucoup avoir ton opinion là dessus !
André.
André,
Bien sûr, idéalement, il faudrait regarder plusieurs générations en avant. De façon plus réaliste et pragmatique, regarder 2 générations en avant serait déjà une grande amélioration...
Je viens de lire le journal La presse du dimanche 11 novembre. Un article retient mon regard intitulé : 'Développement durable ou décroissance rentable' dont voilà un extrait et qui rejoint ma ligne de pensée :
'Dans un rapport choc déposé il y a quelques jours, Sir Nicholas Stern, ancien économiste en chef de la Banque mondiale, prédit que les changements climatiques entraîneront des pertes de 7500 milliards $ à l'économie mondiale si des mesures draconiennes ne sont pas mises en oeuvre d'ici 10 ans.
Cette prévision apportera certainement de l'eau au moulin des partisans de la 'décroissance soutenable', une sorte de simplicité volontaire à l'échelle des sociétés. Ces 'objecteurs de croissance', comme on les désigne en France, affirment qu'il est impossible d'échapper à la crise climatique sans réduire la production et la consommation dans les pays riches.
Des publications sérieuses, comme quotidien Le Monde, consacrent régulièrement des articles à ce courant marginal mais de plus en plus bruyant en Europe. Pour en savoir plus, consultez le site de l'Institut d'études économiques et sociales pour la décroissance soutenable (www.decroissance.org)
Bonjour Annette,
Un reportage que j'ai vu il y a quelques temps me revient en tête (et me revient d'ailleurs régulièrement en tête)...
Le sujet traitait des sacs plastiques distribués gratuitement à la sortie des supermarchés en France et qui se perdaient dans la nature.
Où s'envolent ces sacs?
Et pourquoi le corps humain contient-il de + en + de matière plastique (entre autre produits chimiques...)?
Le sac s'envole... une partie atterrit dans la Mer... s'y noit... s'y désintègre... s'y acroche à la flore sous-marine, repas quotidien de la faune qui y nage... et NOUS mangeons les poissons... la boucle est bouclée... nous ingurgitons nos propres déchets... effet boomerang... ironie du sort...
Dans nos vies de + en + indépendantes, nous avons une fâcheuse tendance à oublier que nous faisons partis d'un tout, d'une unité...
Une autre image qui me vient en tête: moi à pleurer dans la voiture qui nous menait dans le Sud de la France, mon ex-ami et moi. Pourquoi? Il y avait tellement de sacs plastiques accrochés sur les arbres qui longeaient l'autouroute qu'on y voyait + de blanc que de vert... Paysage de vacances désolant et effrayant...
Mais quoi qu'il arrive, la vie continuera, avec ou sans nous...
JoL
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