samedi, octobre 28, 2006

Employés jetables

Recrutez un employé passionné.

Fournissez-lui une description de poste avec des tâches stratégiques à forte valeur ajoutée. Promettez-lui d'avoir un employé pour l'assister.

Une fois en poste, enlevez-lui petit à petit les fonctions misant sur ses forces. Ajoutez-lui sans arrêt des tâches cléricales. Surtout, n'embauchez pas l'employé que vous lui aviez promis.

Faites-lui sans arrêt des demandes de dernière minute, si possible des demandes pour le jour même. Surtout, ne permettez aucun délai négocié.

Qu'arrivera-t-il au bout d'un certain temps? Cette situation peut-elle se produire en affaires?

4 commentaires:

Anonyme a dit...

Bonjour Annette,

Je viens de parcourir ton blogue et je le trouve intéressant. Je vais revenir bientôt et, s'il y a lieu, je te laiserai un ou des commentaires. Non! ne crains pas: rien de négatif, je te l'assure.

En passant, je t'invite à venir faire une petite visite sur mon blogue. Presse-toi, c'est un « blogue de relève ». Vendredi dernier, en jouant avec les paramètres, j'ai supprimé par erreur mon blogue principal: quel gâchis! Tant de mots perdus à jamais...

André Tremblay,
Consultant en gestion humaine des ressources et en développement régional.

Anonyme a dit...

Annette,

Non seulement ces situations peuvent-elles se produire en affaire, mais elles sont, hélàs, presque toujours le lot quotidien en ce qui a trait à la gestion des ressources humaines et ce, que l'entreprise soit publique ou privée.

On ( les gestionnaires, la direction, le conseil d'administration ) a une malheureuse tendance à embaucher des cadres non pas pour leurs habiletés à traiter avec les êtres humains, mais bien plus en raison de « la couleur de leur langue ». En fait, ceux qui embauchent ces cadres sont eux mêmes de parfaits incompétents en matière de ressources humaines. Enfin, les conseils d'administration qui embauchent ces derniers ne pensent qu'au profit à très court terme des actionnaires, qu'à leur propre profit et ce, au détriment du bien-être et de la santé des employés qui génèrent ces profits « gonflés », au détriment de tous les petits actionnaires qui, eux, sont, dans la grande majorité des cas, de bonne foi.

Une personne morale, une compagnie, ça n'a pas de coeur. Il ne faut donc rien attendre d'elle. Et les membres d'un conseil d'administration et la direction supérieure d'une compagnie ont de plus en plus tendance à agir comme si, à l'instar de la compagnie, le coeur n'avait pas de place en gestion: on en voit donc les résultats de plus en plus néfastes à chaque jour.

Développer davantage sur ce sujet m'amènerait à produire un énoncé d'embauche et de gestion des ressources humaines. Je n'irai donc pas jusque là, car c'est là une tranche de mon gagne pain.

Bon dimanche,

André.

Annette a dit...

André,

Contente qu'un spécialiste des ressources humaines abonde dans le même sens qu'une financière...

Anonyme a dit...

Annette,

Content qu'une spécialiste en finance soit d'accord avec un rêveur des sciences humaines...car ils ne le sont pas tous, bien au contraire!

Bonne journée,

André.