mardi, mai 09, 2006

Femmes et gestion : controns les préjugés

Le texte de la revue Commerce d'août 2006 intitulé Le bébé et le patron (p. 54), signé par le PDG masqué, m'a choquée car il est rempli de préjugés contre les femmes.

Il invite ouvertement à ne pas recruter (ni promouvoir) des femmes cadres : "J'hésite à embaucher des femmes parce je pense qu'elles risquent de quitter mon entreprise à cause de raisons familiales."

Suite à ma lettre exprimant mon profond désaccord, l'éditrice en chef a répondu : "La société n'a pas évolué, ou plutôt elle a cessé d'évoluer. Je ne salue pas ce phénomène, je ne fais que le constater. Et sachez que ce que le PDG masqué pense représente un courant bien plus répandu que l'on croit."

Je sollicite vos suggestions pour faire avancer la cause des femmes.

Valeur ajoutée des femmes

Les femmes sont généralement extrêmement efficaces, consciencieuses et dédiées à leur travail, puisqu'elles doivent concilier de multiples priorités.

Une récente étude de l’organisme Catalyst démontre la forte valeur ajoutée des femmes cadres : les entreprises du Fortune 500 ayant les pourcentages les plus élevés de femmes à la haute direction génèrent des rendements sur l’avoir des actionnaires en moyenne 35 % plus élevés que celles ayant les pourcentages les plus bas. En ayant insuffisamment de femmes dirigeantes, les entreprises se privent d’un bassin de talent et d’un rendement supérieur.

Des préjugés tenaces

Même si les femmes obtiennent près de 60 % des diplômes universitaires au Canada, elles continuent à être sous-représentées aux sommets hiérarchiques, occupant environ 7 % des postes les plus élevés selon le sondage effectué par l’organisme Catalyst en 2005 auprès des entreprises du FP500. La situation est similaire au niveau des conseils d'administration.

De toute évidence, l'égalité des chances n'existe pas.

Le plafond de verre qui empêche les femmes de progresser est une fois de plus mis en lumière par l'article de la revue Commerce.

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