Se taire ? Non ! est le titre de l'article dans le quotidien La Presse de ce matin, écrit par Marie Bernard-Meunier, ex-ambassadrice du Canada.
Celle-ci dénonce les écarts de salaire de plus en plus grands entre les dirigeants et les travailleurs des entreprises.
Elle souhaite que la prise de conscience à laquelle on a assisté en matière d'environnement se produise aussi à l'égard de l'enjeu du partage de richesse, où les iniquités croissent sans cesse.
Je vais essayer d'avoir un hyperlien de son texte afin d'inscrire ce lien sur mon blogue.
jeudi, janvier 18, 2007
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5 commentaires:
Annette, je viens de lire l'article en question dans La Presse. Rafraichissant, que c'est bon de lire un tel texte en commençant sa journée. Des mots d'espoirs.
Il y a deux ou trois ans une déclaration d'un haut dirigeant d'une banque canadienne m'avait fait sursauter. Il disait que l'avènement de la technologie permettait à la banque de se départir de millier de job à $20,000.00 pour créer plus de vraies jobs à $100,000.00 et plus. C'est cette mentalité là qui me fait sursauter parce que ce dirigeant devait gagner quelques millions par année.
Moi je serais en faveur d'une loi qui limiterait le plus haut salaire d'une entreprise à un maximun de 25 fois la moyenne salariale de l'entreprise. Qu'en penses-tu?
Marchello,
Je serais en faveur d'une telle loi également.Toutefois, pour le maximum, je suis encore en réflexion.
Annette, Marchello,
En ce qui me concerne, AUCUN dirigeant d'entreprise ne mérite autant que 25 fois la moyenne de la masse salariale d'une entreprise. Par contre, je n'ai rien contre le fait qu'il ait, comme tous les autres employés, un pourcentage de participation dans les revenus de l'entreprise. À une condition essentielle cependant: chacun est aussi responsable de sa propre participation (cadres, petite salariés, etc.), ce qui inclut donc des baisses de revenus POUR TOUT LE MONDE, s'il y a lieu,
D'autre part, en cas de baisse drastique des revenus, ceux qui seraient alors sous le seuil de la pauvreté, en raison de cette baisse des revenus de l'entreprise, seraient aidés monétairement par tous ceux qui sont encore rémunérés au-delà du seuil de la pauvreté et ce, selon le pourcentage d'écart salarial propre à chacun versus ce même seuil de pauvreté.. Cela va de soi que le mieux payé, normalement le boss, sera le premier à participper à cet espèce de fonds commun d'aide. Mais, il ne sera pas le seul. En passant, dans un tel système, le fonds d'aide pourrait fort avantageusement remplacer le fonds de grève, dont seules les grandes Centrales Syndicales peuvent réellement se munir.
Enfin, le pourcentage d'actions distribué selon les différentes fonctions dans l'entreprise est très facile à déterminer à partir de critères objectifs, équitables et amendables selon des règles préétablies.
Bon vendredi,
André.
Annette, permet moi d'apporter certaine précisions à ma proposition. Comme André, je ne crois pas qu'un président "mérite" 25 fois la rénumération moyenne de son entreprise mais quand il s'agit de proposer une loi qui va baliser il faut balayer large. Beaucoup de président gagnent en une journée plus que cette limite. La Royale et toute les banques d'ailleurs et la plupart des grosses entreprises. Une moyenne salariale de $50,000.00, ce qui est énorme comme moyenne, limiterait le salaire du président à $1,250,000.00 seulement. Une baisse drastique pour ces messieurs habitués à vivre avec dix fois plus!
André et Marchello,
J'espère voir passer une telle loi de mon vivant ...
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